mardi 12 mai 2009

Eureka!

Chers blogueurs,

 

La nuit passé, j'ai fait une découverte impressionnante concernant une espèce typiquement Québécoise, le Syndicaleu à col bleu des autoroutes.  Croyez-le ou non mais il arrive de voir travailler certains de ces spécimens.  

 

Ce matin, vers les 3h30, au moment ou toute vie intelligente se blottit dans les bras de morphe, un grognement métallique si effroyable, m'extirpâtes de mon sommeil que je crûmes le ciel m'en tombâtes sur la tête.  Toute une armée des ces petits lutins casqués débarquât et se mit à attaquer le garde-fou eu milieu de l'autoroute qui borde mon pigeonnier dortoir.  Le vacarme émanant de cet assaut fut si horrible, qu'il eut vite fait de réveiller tout le voisinage.  C'est armé de leurs scies vvvvooouuuurrrrrrrooooooouuuuuhhhhaaaaaannnnnnn, de leurs clefs à percutions vvvvvvvvrrrrrrrrrrrrrpakpakpakpakpakpakpak et de leurs pelles....................... (celles-ci silencieuses servant à reposer leurs petits membres supérieurs fluettes endolories par quelques quatre seconde d'effort),  qu'ils combattirent le dragon galvanisé, maintenant rendu inoffensif. Le tout sous les regards du contremaitre à gras dure, qui du haut de son nid, contempla la seine la bouche pleine de beigne. 

 

Tout ceci dura un peu plus d’une demi-heure puisqu’une fois le garde-fou dévasté, ils durent le remplacer par un leurre.  Il était presque quatre heure du matin lorsque les scies vvoouurroouuhaann et les clefs à percutions vvvrrrpakpakpak s’eussent tu pour enfin laisser le calme retrouver ma cité pigeonnier. 

 

Quelle chance je vous dis chers amis, j’eusses de contempler cette espèce à col bleu en pleine quête de triomphe sur les bris routiers de notre si charmante contrée.  Car si rare de les voir à l’œuvre, si rare de voir leur conquête résolue, si rare fut mon sommeil durant la nuit.  Et j'eusses bien du mal à rattrapper le marchant de sable par la suite...  

 

Hors donc, j'espoir que vous puissiez observer dans leur habitat artificiel (antipode d'habitat naturel), cette espèce frileuse  de l’effort... Mais à un meilleur moment qu'en plein sommeil.

@+ Luke Vines


mardi 21 avril 2009

Retour à la case départ.

Allo tout le monde,

Hé oui, fini le domaine manufacturier!  Pu capable.  C'est pas de ma faute, je ne peux pas travailler cavec ce monde là.  Il y en a des très gentils, mais ça ne clique pas.  J'ai donc quitté cet emploi pour retourner à l'intallation accessoires auto, soit, supports pour vélo et boites à baggages.  C'est pas le Perou mais ça fait la job. 

Entre les deux, j'ai pris une semaine OFF à Ottawa chez ma copine Marie-Christine.  Au programme, Musé-des-Beaux-Arts, souper au Hardrock Café, veiller avec Anne et Michel ( tinquer au Strongbow), Spa, veiller avec Michel et Anne (tinquer au Strongbow)... Haahh!  Ca fait du bien.  Je n'ai jamais eu autant pas envie de rentrer chez moi ( à l'execption de l'Écosse mais ça c'est une autre histoire).  

Retour aussi dans un processus d'orientation.  C'est parce que je suis pas mal tanné d'être au bas de la chaine allimentaire.  

Sur ce, je tourne à ma petite vie en espérant trouver un autre sujet sur le quel me défouler...

@+



dimanche 29 mars 2009

Politicien du clergé

Bonjour camarades.

Je suis désolé de ne pas enrichir se blog plus souvent mais ces derniers temps, mon cerveau fut très occupé à scruter chacune de ses pensées et en analyser le contenu question d’effectuer un ménage efficace. 

 

J’avais commencé à écrire un texte sur l’apostasie, inspiré par un lien du blog de Patrick Lagacé, motivé par les âneries à l’odeur de lèpre cérébrale, régurgitées par ‘’notre’’ St-Père et approuvé par le sceau en coup de pied au cul du Clergé tout entier.

 

- Apostasie : nom féminin (du Grec : apostasis - abandon) 

- Abandon public et volontaire d’une religion, pratique de la foi chrétienne.

 

Je parle évidement des allégations contre les préservatifs prétextant la favorisation de la transmission du VIH.   Mais tout en rédigeant mon texte, je me suis rendu compte qu’il n’y a vraisemblablement pas grand-chose à y ajouter…  Si l’on considère évidement un certain niveau intellectuel de la part de nos lecteurs.  Plus j’écrivais, plus je me rendais compter que j’allais nulle part, plus je m’enfonçais dans un œdème cérébrale d’insignifiance grave.  Du coup, mon article aurait peut-être même pu être acheté par un vrai éditorialiste…  Qui sait? 

 

-Œdème cérébrale : Maladie qui fait augmenter le niveau d’eau dans le cerveau et en fait accroitre le volume (sans en augmenter les performances)

 

Tout en contemplant les ruines des heures passées, je décidai d’aller me changer les idées sur Cybrepresse et que vois-je???   Un article sur notre cher sinistre fédéral des sciences et technologies, Gary Goodyear,  incapable de distinguer la théorie de l’évolution (prouvées irréfutablement des milliers de fois dans les 150 dernières années) et les balivernes bibliques de créationnisme, montées de toutes pièces il y a plus de mille ans,  pour complaire à l’ignorance des centaines de fidèles. 

 

Sur le coup, cela me fit bien rire.  Je me souviens de mes cours de science de la nature en 4ème année du primaire ou l’on que la vie est apparue sur la terre sous forme d’organismes unicellulaire et microscopiques.  Par la suite, ils se sont agglutinés les uns aux autres pour former une espèce de bouette de tapioca miniature, pour finalement donnée un trilobite. Certains ont développés des pattes et sont sortis de l’eau et d’autre ont formés des crustacés etc…  Bref tout ceci est bien facile à comprendre. 

 

-Trilobite : Classe d’arthropodes marins fossiles de l’ère primaire, dont le corps était divisé en trois parties.

Alors pourquoi  est-ce qu’on est pas foutu d’avoir un ministre des sciences capable de  comprendre le fondement même de la science moderne?  C’est peut-être parce qu’il a un cerveau bien rempli de chiasse papale qu’en pensez-vous?  De mon côté je les emmerde et je m’apostasise.     @+

mardi 3 mars 2009

Le mois de février.

Bonjour chers sujets.

 

Je vous ai quelque peu négligé ces derniers temps et je m’en excuse.  Il y eu tan de choses à faire.  J’ai du me faire remplacer mon appareil photo, mes instruments volés, qui soit dit en passant ne sont pas tous arrivés, il y eu le renouvellement de bail, l’examen éventuel de ma voiture chez ‘’l’esthéticienne’’ gracieuseté de la charmante Mélissa (voir texte du 28 décembre), mon divorce d’avec le band sans-nom, il y a les rendez-vous chez l’orienteur, les mardis soir à la piscine, une ‘’date’’ qui manifestement de donnera rien, le tout surplombé d’une prise d’antidépresseurs pour m’aider à dormir

 

Voila mon mois de février.

 

Cependant un débat m’irrite encore.  Celui sur le retour du RedBull Crashed Ice.  Il n’y a pourtant pas grand-chose à dire sur le sujet…  D’un côté quelques 5 ou 6 familles dérangées par l’événement qui menacent de poursuivre la ville s’il revient.  De l’autre, 96% des citoyens de la ville en faveur du retour. 

 

Les rabat-joies clament le droit au calme et à la tranquillité (on parle ici des citoyens d’une des rues les plus touristiques de la ville) et leurs représentants affrontent les médias en accusant le maire de dictature, de manipuler l’opinion publique, de faire la promotion d’une boisson provenant d’une multinationale (ce qui n’est très habile de sa part je vous l’accorde) et lorsqu’il interpelle la population en faveur à se manifester, il fait se fait accuser de harcèlement envers les résidents de côte de la montagne.

 

De son côté le maire s’interroge sur la pertinence  d’annuler un événement qui rapporte près de 11 millions en retombées économiques en la seule fin de semaine du Crashed Ice, priver près de 90 000 amateurs entassées dehors par un froid glaciale juste pour voir le spectacle et sans compter une publicité pour la ville diffusé dans plus de 15 pays via la retransmission de la compétition à la télé… Tout ca offert à un  prix somme toute assé modeste pour une magnificence comme Québec.

 

En clair, vaut-il de priver toute la ville pour le bien être de cinq ou six famille pendant quelques jours?

 

Je vous laisse donc sur cette réflexion.                     

                                                                       Au plaisir!

vendredi 23 janvier 2009

Être ou ne pas être... francophone.

Depuis deux jours, tous les médias du Québec nous noyent de grands discours sur l'importance de ne pas célébrer le 250ème anniversaire de la bataille des Plaines d'Abraham.  La tenue du grand rassemblement prévu pour septembre prochain est donc compromise.


Tanche de vie: je me souviens lorsque j'étais gamin, j'étais fasciné par ce genre de reconstitutions historiques mettant en vedette des comédiens armés de mousquets, de canons; certains montaient des chevaux, d'autres jouaient du tambour mais tous étaient habillés en soldats de la renaissance.  C'est de cette façon que je me suis mis à m'intéresser à l'histoire de mon pays.  

 

Aujourd'hui, une polémique causé par des éditorialistes à la gomme tel Nathalie Petrowski (emblème féministe, gauchiste, souverainiste, dont tous les maux sont causés par les Conservateurs, l'ADQ et les hommes) crie haut et fort à l'insulte de la part du gouvernement au pouvoir.  Mais ou est le problème dans le désir de célébrer l'un des événements les plus importants si non LE PLUS IMPORTANT dans toute l'histoire de notre pays? Après tout, la devise du Québec n'est elle pas: Je me souviens!

 

Je n'arrive pas à comprendre quelle est la crainte de se souvenir du moment ou notre soit disant mère patrie nous a salement sacrifié aux mains de son pire ennemi.  Car ne l'oublions pas, à cette époque notre chère France croulait sous les dettes et devait coûte que coûte se défaire de l'une de ses colonies.  Sincèrement, comment en tant qu'être humains pouvons-nous lui en vouloir d'avoir préféré le rhum, le sucre et le soleil... Et d'avoir délaissé le frette, les mouches grosses comme des bœufs et son peuple formé de prisonniers, de militaires et de prostituées...

 

Revenons plutôt à cette vision de petit peuple.  Pourquoi est-ce que cette défaite n’aurait pas pu être bénéfique?  Pendant plusieurs décennies de siège sur la ville de Québec, les militaires Anglais emprisonnaient et même assassinaient tout ceux qu’ils entendaient parler français.  C’est en chuchotant à l’intérieur des maisons que de génération en génération, notre langue a survécue à l’oppression  Britannique.  Ces interminables années à s’accrocher à notre histoire et notre culture ont assurément contribués à forger le caractère distinct des Québécois. 

 

Ces mêmes traits de caractère que certains (rednecks) se permettent de dénigrer à outrance en s’auto-traitant de petit peuple de conquis et croyant qu’ici les gens sont pire qu’ailleurs… 

 

La perte du support de la France sur notre jeune colonie a sans aucun doute créé un sentiment d’appartenance plus fort que les liens du sang chez ceux qui l’ont vécu.  Ce même sentiment  de fraternité se trouve encore bien présent au cœur de notre belle province et particulièrement sous le ciel de la ville de Québec même 250 ans plus tard. 

 

Pour en revenir à nos chers éditorialistes  qui croient que de faire une reconstitution de cette bataille que l’on pourrait qualifier de Waterloo de l’Amérique est en quelque sorte une façon de célébrer la défaite; et bien je vous dis : ‘’ MERDE.’’  Vous devriez vous en réjouir et en profiter pour en faire un immense pied de nez aux anglophones da Canada et particulièrement à ceux du Québec.  Vous devriez avoir envie de leur dire :’’ Ici on parle encore français… bande de caves!’’ 

 

L’histoire  nous a toujours donné raison sur ce point : avec un peu de volonté et d’entraide, on peut faire des miracles quand on parle français.  Non je ne crois pas que la souveraineté du Québec soit indispensable pour préserver notre langue.  Je crois même qu’elle pourrait y  être fatale.  Puisque c’est la pression exercé par l’anglicisation tout autour et même à l’intérieur de chez-nous qui nous force à nous battre et à perpétuer cette facette la plus importante de notre culture.

 

Ne faisons la St-Jean Baptiste la seule célébration de la fierté Québécoise.  Enlevons nos œillères  de séparatistes et faisons ce que nous savons le mieux faire au Québec… Puisque la vie est simple, fêtons, parlons français et crions ensemble :’’ Une autre que les Anglais auront pas!!!!’’ (inside joke Edinburgh 2003)

mardi 6 janvier 2009

Pour bien commencer.

Chers lecteurs.

Je voudrais commencer cette nouvelle année en vous souhaitant mes vœux les plus sincères. Depuis quelques semaines je me suis beaucoup interrogé sur ma vie. Je me suis questionné sur mon travail, sur mes réalisations jusqu'à ce jour, me suis même posé la question: '' Qui suis-je vraiment''. Repensant à toutes mes dernières épreuves et essayant tant bien que mal de retrouver une parcelle de positif dans tout ça, j'en oubliai presque de manger et de dormir.

Voila qu'hier matin, je me rendis au bureau célébrer la fin des vacances, me disant que finalement, le travail me changerais probablement les idées. Toujours incapable d'avaler quoique se soit, la matinée fut assez pénible. L'heure du diner passa et arriva le temps pour moi de partir sur la route. Une fois le fourgon chargé, oh malheur. Je fus pris d'un étrange malaise, semblable à une chute de pression. Je retourna donc à mon bureau ou j'avertis mon patron de l'impossibilité pour moi de prendre le volant. Il me fit donc assoir sur un divan et après que j'ai vomis 3 fois dans sa poubelle, il décida de me reconduire chez moi. Rassurez-vous, j'ai tout de même pris le temps de changer le sac et de rincer sa corbeille.

Et me voila ici, chez moi, depuis plus d'une journée à somnoler, tantôt me levant pour visiter la porcelaine ou pour prendre une douche bouillante. Quoi de mieux pour célébrer la nouvelle année qu'une bonne gastro bien fraiche... Heureusement j'ai eu de l'aide, merci à ma charmante voisine qui, suite à mon coup de fil, se rendit au dépanneur me chercher 2 bonne bouteilles de Gatorade. C'est tout de même rassurant de savoir qu'il y a des gens tout prêt sur qui on peut compter.

Alors voila comment c'est déroulé ma première journée de travail de 2009. Étrangement, j'ai vécu cet évènement d'une façon plutôt extérieure. Je crois que je n'ai tout simplement plus la force de m'apitoyer sur mon sort. Et puis, je ne trouverai probablement jamais de mon vivant la réponse à la question: pourquoi est-ce que ça m'arrive à moi?

Merci encore à cette coquine briseuse de cœur qui pourtant en cache un bien remplis.

@ la prochaine.

dimanche 28 décembre 2008

Pour rien?

Bonjour tout le monde.

Quand j'ai créé ce blog il y a quelques jours, je savais que ça ne serait pas pour rien. Hélas, je ne croyais pas venir y réécrire aussi vite. Hier soir, sur l'heure du souper, ma charmante voisine me faisait part de sa confiance en la vie qui, selon elle, retrouve toujours son équilibre et que par conséquent, ma dernière semaine ne faisait que contrebalancer avec un bonheur prochain et soudain. J'ai l'habitude d'essayer de croire en la vie mais cette fois-ci, on dirait que c'est trop.

Soit, toujours m'interrogeant sur sa réflexion, je me dirigeai à la Cage aux Sports de Ste-Foy pour écouter le match avec Marie-Hélène, son copain est ses acolytes. Par la suite, je me rendis chez Max pour l'y rejoindre ainsi que Pierre-Éric. Chemin faisant, une petite Mazda semblable à la mienne, surgit de nul part et vint se fracasser sur mon flan droit. Heureusement il n'y eu ni mort, ni blessé, ni voiture perte totale. Seulement un peu de plastic et de métal froissé. Ainsi que l'orgueil d'une petite Melissa bien gênée de ne pas s'être arrêté sur sa lumière.

Que d'émotion pour terminer cette semaine. Si c'est vrai que ma vie m'annonce l'arrivée prochaine d'un bonheur, il devra être de taille. Car pour compenser tout ce qui viens de m'arriver, un miracle égoïste sera bien apprécié.