mardi 6 janvier 2009

Pour bien commencer.

Chers lecteurs.

Je voudrais commencer cette nouvelle année en vous souhaitant mes vœux les plus sincères. Depuis quelques semaines je me suis beaucoup interrogé sur ma vie. Je me suis questionné sur mon travail, sur mes réalisations jusqu'à ce jour, me suis même posé la question: '' Qui suis-je vraiment''. Repensant à toutes mes dernières épreuves et essayant tant bien que mal de retrouver une parcelle de positif dans tout ça, j'en oubliai presque de manger et de dormir.

Voila qu'hier matin, je me rendis au bureau célébrer la fin des vacances, me disant que finalement, le travail me changerais probablement les idées. Toujours incapable d'avaler quoique se soit, la matinée fut assez pénible. L'heure du diner passa et arriva le temps pour moi de partir sur la route. Une fois le fourgon chargé, oh malheur. Je fus pris d'un étrange malaise, semblable à une chute de pression. Je retourna donc à mon bureau ou j'avertis mon patron de l'impossibilité pour moi de prendre le volant. Il me fit donc assoir sur un divan et après que j'ai vomis 3 fois dans sa poubelle, il décida de me reconduire chez moi. Rassurez-vous, j'ai tout de même pris le temps de changer le sac et de rincer sa corbeille.

Et me voila ici, chez moi, depuis plus d'une journée à somnoler, tantôt me levant pour visiter la porcelaine ou pour prendre une douche bouillante. Quoi de mieux pour célébrer la nouvelle année qu'une bonne gastro bien fraiche... Heureusement j'ai eu de l'aide, merci à ma charmante voisine qui, suite à mon coup de fil, se rendit au dépanneur me chercher 2 bonne bouteilles de Gatorade. C'est tout de même rassurant de savoir qu'il y a des gens tout prêt sur qui on peut compter.

Alors voila comment c'est déroulé ma première journée de travail de 2009. Étrangement, j'ai vécu cet évènement d'une façon plutôt extérieure. Je crois que je n'ai tout simplement plus la force de m'apitoyer sur mon sort. Et puis, je ne trouverai probablement jamais de mon vivant la réponse à la question: pourquoi est-ce que ça m'arrive à moi?

Merci encore à cette coquine briseuse de cœur qui pourtant en cache un bien remplis.

@ la prochaine.

2 commentaires:

  1. Bonjour Luc,

    bon, je me décide finalement à t’écrire un commentaire. Je n’ai pas une aussi belle plume que toi pour m’exprimer, mais au pire il y aura juste plus de mots! Je ne sais pas ce que tu en penseras de mes commentaires, mais je tenais à t’en faire part.

    J'avoue que ça doit être plutôt embarrassant quand tu es malade au travail, mais je crois que malgré ce fait, tu seras d'accord pour dire que : Une chance que tu n’étais pas sur la route quand c’est arrivé!

    J’imagine que tu le savais déjà, mais c’est fou comme nos pensées ou ce qui nous trotte dans la tête a beaucoup de pouvoir sur notre état physique. C’est pomal ce que tu subis en ce moment.

    Je suis vraiment désolée des choses qui te sont arrivées. Ça en fait beaucoup en même temps en plus. D'ailleurs, c'est correct de méditer sur tout ça. C’est la base, en tout cas, quand on veut classer les choses qui nous arrivent.

    Mais à ce sujet, permet-moi une analogie. Tu sais, lorsqu'on porte des lunettes avec des verres translucides verts, par exemple, de quelle couleur seront toutes les choses que l'on verra? Je crois que tu devines à quoi je veux en venir en faisant le lien avec le fait de méditer sur quelque chose.

    D’ailleurs, je ne veux pas tourner la lame dans la plait, mais concernant ce que tu dis dans ton avant dernier paragraphe, je ressens une légère confusion quand je le lis ; est-ce une force de s'apitoyer sur son sort?

    Et si, lorsque tu fais le bilan de chacune de tes journées, tu asseyais de varier "les lunettes" pour les observer.

    Je ne suis pas en train de dire que tu ne peux être choqué, blessé ou écœuré de certaines choses qui t'arrives, car c'est juste humain d'avoir ces émotions, sans compter qu’on ne peut contrôler tout ce qui nous arrive. Mais tu sais, si tu pouvais trouver quelques petits bonheurs à travers tes journées et/ou semaines, tu sais, des choses toutes simples qui feraient dévier un peut le focus vers des zones plus réconfortantes, peut-être ça diluerait l'impact des événements difficiles.

    Bon ben je te laisses là-dessus en te souhaitant une bonne année à toi aussi et je te souhaite d’être en santé et de vivre plein de petits (et des grands bien sur) bonheurs !

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  2. Hey Luc!
    Et puis qu'as-tu fais de ta soirée? Finalement nous sommes allés au Bull's. J'étais triste de ne pas t'y voir, mais j'imagine que tu te remets tranquillement de ta gastro... J'espère que ça va mieux. Sérieux quand tu m'as téléphoné plus tôt dans la semaine et que ça a coupé je n'ai pas pu te rappeller puisque ma belle-maman était sur la ligne... Bref...
    Prends soins de toi garçon et moi je sais que tu es une bonne personne. Peu importe ce sur quoi tu médites tu dois toujours te rappeller de ça!

    xxx

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