vendredi 23 janvier 2009

Être ou ne pas être... francophone.

Depuis deux jours, tous les médias du Québec nous noyent de grands discours sur l'importance de ne pas célébrer le 250ème anniversaire de la bataille des Plaines d'Abraham.  La tenue du grand rassemblement prévu pour septembre prochain est donc compromise.


Tanche de vie: je me souviens lorsque j'étais gamin, j'étais fasciné par ce genre de reconstitutions historiques mettant en vedette des comédiens armés de mousquets, de canons; certains montaient des chevaux, d'autres jouaient du tambour mais tous étaient habillés en soldats de la renaissance.  C'est de cette façon que je me suis mis à m'intéresser à l'histoire de mon pays.  

 

Aujourd'hui, une polémique causé par des éditorialistes à la gomme tel Nathalie Petrowski (emblème féministe, gauchiste, souverainiste, dont tous les maux sont causés par les Conservateurs, l'ADQ et les hommes) crie haut et fort à l'insulte de la part du gouvernement au pouvoir.  Mais ou est le problème dans le désir de célébrer l'un des événements les plus importants si non LE PLUS IMPORTANT dans toute l'histoire de notre pays? Après tout, la devise du Québec n'est elle pas: Je me souviens!

 

Je n'arrive pas à comprendre quelle est la crainte de se souvenir du moment ou notre soit disant mère patrie nous a salement sacrifié aux mains de son pire ennemi.  Car ne l'oublions pas, à cette époque notre chère France croulait sous les dettes et devait coûte que coûte se défaire de l'une de ses colonies.  Sincèrement, comment en tant qu'être humains pouvons-nous lui en vouloir d'avoir préféré le rhum, le sucre et le soleil... Et d'avoir délaissé le frette, les mouches grosses comme des bœufs et son peuple formé de prisonniers, de militaires et de prostituées...

 

Revenons plutôt à cette vision de petit peuple.  Pourquoi est-ce que cette défaite n’aurait pas pu être bénéfique?  Pendant plusieurs décennies de siège sur la ville de Québec, les militaires Anglais emprisonnaient et même assassinaient tout ceux qu’ils entendaient parler français.  C’est en chuchotant à l’intérieur des maisons que de génération en génération, notre langue a survécue à l’oppression  Britannique.  Ces interminables années à s’accrocher à notre histoire et notre culture ont assurément contribués à forger le caractère distinct des Québécois. 

 

Ces mêmes traits de caractère que certains (rednecks) se permettent de dénigrer à outrance en s’auto-traitant de petit peuple de conquis et croyant qu’ici les gens sont pire qu’ailleurs… 

 

La perte du support de la France sur notre jeune colonie a sans aucun doute créé un sentiment d’appartenance plus fort que les liens du sang chez ceux qui l’ont vécu.  Ce même sentiment  de fraternité se trouve encore bien présent au cœur de notre belle province et particulièrement sous le ciel de la ville de Québec même 250 ans plus tard. 

 

Pour en revenir à nos chers éditorialistes  qui croient que de faire une reconstitution de cette bataille que l’on pourrait qualifier de Waterloo de l’Amérique est en quelque sorte une façon de célébrer la défaite; et bien je vous dis : ‘’ MERDE.’’  Vous devriez vous en réjouir et en profiter pour en faire un immense pied de nez aux anglophones da Canada et particulièrement à ceux du Québec.  Vous devriez avoir envie de leur dire :’’ Ici on parle encore français… bande de caves!’’ 

 

L’histoire  nous a toujours donné raison sur ce point : avec un peu de volonté et d’entraide, on peut faire des miracles quand on parle français.  Non je ne crois pas que la souveraineté du Québec soit indispensable pour préserver notre langue.  Je crois même qu’elle pourrait y  être fatale.  Puisque c’est la pression exercé par l’anglicisation tout autour et même à l’intérieur de chez-nous qui nous force à nous battre et à perpétuer cette facette la plus importante de notre culture.

 

Ne faisons la St-Jean Baptiste la seule célébration de la fierté Québécoise.  Enlevons nos œillères  de séparatistes et faisons ce que nous savons le mieux faire au Québec… Puisque la vie est simple, fêtons, parlons français et crions ensemble :’’ Une autre que les Anglais auront pas!!!!’’ (inside joke Edinburgh 2003)

mardi 6 janvier 2009

Pour bien commencer.

Chers lecteurs.

Je voudrais commencer cette nouvelle année en vous souhaitant mes vœux les plus sincères. Depuis quelques semaines je me suis beaucoup interrogé sur ma vie. Je me suis questionné sur mon travail, sur mes réalisations jusqu'à ce jour, me suis même posé la question: '' Qui suis-je vraiment''. Repensant à toutes mes dernières épreuves et essayant tant bien que mal de retrouver une parcelle de positif dans tout ça, j'en oubliai presque de manger et de dormir.

Voila qu'hier matin, je me rendis au bureau célébrer la fin des vacances, me disant que finalement, le travail me changerais probablement les idées. Toujours incapable d'avaler quoique se soit, la matinée fut assez pénible. L'heure du diner passa et arriva le temps pour moi de partir sur la route. Une fois le fourgon chargé, oh malheur. Je fus pris d'un étrange malaise, semblable à une chute de pression. Je retourna donc à mon bureau ou j'avertis mon patron de l'impossibilité pour moi de prendre le volant. Il me fit donc assoir sur un divan et après que j'ai vomis 3 fois dans sa poubelle, il décida de me reconduire chez moi. Rassurez-vous, j'ai tout de même pris le temps de changer le sac et de rincer sa corbeille.

Et me voila ici, chez moi, depuis plus d'une journée à somnoler, tantôt me levant pour visiter la porcelaine ou pour prendre une douche bouillante. Quoi de mieux pour célébrer la nouvelle année qu'une bonne gastro bien fraiche... Heureusement j'ai eu de l'aide, merci à ma charmante voisine qui, suite à mon coup de fil, se rendit au dépanneur me chercher 2 bonne bouteilles de Gatorade. C'est tout de même rassurant de savoir qu'il y a des gens tout prêt sur qui on peut compter.

Alors voila comment c'est déroulé ma première journée de travail de 2009. Étrangement, j'ai vécu cet évènement d'une façon plutôt extérieure. Je crois que je n'ai tout simplement plus la force de m'apitoyer sur mon sort. Et puis, je ne trouverai probablement jamais de mon vivant la réponse à la question: pourquoi est-ce que ça m'arrive à moi?

Merci encore à cette coquine briseuse de cœur qui pourtant en cache un bien remplis.

@ la prochaine.